Véritable bijou des Antilles, la Guadeloupe est une terre d’une richesse inexprimée. Bercée par les alizés, notre région d’outre-mer recense une impressionnante quantité de produits tropicaux parfumés qui méritent d’être mis en exergue.
Les traditions en Guadeloupe
Terre de rencontre de plusieurs cultures, la Guadeloupe présente un cocktail inédit de traditions africaines, indiennes et européennes. Nous allons nous pencher plutôt sur la religion et la tenue traditionnelle des femmes, surtout la coiffe en madras et ce qu’elle signifie.
La religion en Guadeloupe
Forts d’une croyance héritée de leurs ancêtres africains, les Guadeloupéens croient en l’existence d’une âme et /ou d’un esprit divin à l’intérieur de certaines espèces animales (crapauds cadenassés, anolis marrés, etc.). Ils croient également aux zombies et aux philtres. Les marabouts et les sorciers y sont souvent consultés pour des conseils, des soins, etc. À l’arrivée des premiers colons sur l’île, le catholicisme a fait son apparition dans la culture locale. Teintée de superstitions, cette religion s’est facilement intégrée à leurs croyances animistes. Petit à petit, des missionnaires de différentes confessions (adventistes, témoins de Jéhovah, baptistes, méthodistes, luthériens, etc.) ont débarqué sur l’île. Aujourd’hui, on trouve beaucoup de petites églises un peu partout, même dans les villages les plus reculés. Enfin, l’hindouisme est aussi présent sur l’île. On y célèbre encore le Bon Dieu Cooli quatre jours durant avec des sacrifices de mouton ou de coq et des danses.
La tenue traditionnelle en Guadeloupe
Autrefois, les Guadeloupéennes ne lésinaient pas sur les moyens pour être belles. Jupe brodée à l’anglaise, jupe longue en madras, un tissu doré à carreaux, corsage, foulard, grande robe et des bijoux en or. De nous jours, ces costumes sont plutôt réservés pour les cérémonies traditionnelles et le carnaval. Après l’abolition de l’esclavage, des lois ont interdit le port de chapeau aux anciennes esclaves. Humiliées, les Créoles ont adopté la coiffe à pointe. Depuis, la coiffe est devenue un accessoire indispensable au costume créole. Elle reflétait la situation sociale une pointe pour un cœur à prendre, deux pointes pour un cœur pris, trois pointes pour une mariée et quatre pointes pour une mariée, mais « vous avez peut-être une chance... ». Ainsi, la coiffe symbolise les circonstances de la vie de la femme qui la porte et les hommes pouvaient déchiffrer les signaux envoyés par le nombre de pointes de la coiffe.
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