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Cultures d’exportation en Guadeloupe : La canne à sucre et la banane
Bien que le tiers de la superficie de la Guadeloupe soit consacré à l’agriculture, seules les cultures de la canne à sucre, de ses dérivés et de la banane, jouent un rôle primordial dans l’économie du pays.
Historique de la transformation et la culture de la canne à sucre
Au début, les colons, Français et Espagnols n’ont pas eu la capacité technique de transformer la canne en sucre. Ce sont les Juifs Brésiliens, chassés de leur pays pour de questions religieuses, puis installés majoritairement en Guadeloupe, qui leur ont appris la technique du blanchiment du sucre. Les secrets livrés par ces derniers ont permis de libérer le commerce du sucre entre les îles des Caraïbes et la France.
La canne à sucre est cultivée surtout pour fournir du sucre et du rhum. Les champs de canne sont concentrés au Nord de la Grande Terre et au Nord de la Basse Terre. La plantation se fait par bouturage au début de la saison des pluies et la canne donne deux récoltes. Actuellement, 12 310 hectares sont cultivés de canne. La production annuelle est de 600 000 tonnes en Guadeloupe et de 150 000 tonnes pour Marie Galante.
L’industrie sucrière et la banane
Le sucre de la Guadeloupe provient de sa propre production de canne à sucre. Il occupe une place importante dans l’économie de ce pays. Au début, la Guadeloupe possédait plusieurs industries sucrières, mais avec la restructuration apportée dans la filière et les concurrences dictées par la mondialisation, il ne reste plus que l’usine Gardel au Moule et celle du Grand Bourg de Marie-Galante. Bref, l’industrie sucrière à connu une nette régression ces derniers temps et l’exportation du sucre diminue de plus en plus au détriment des planteurs de canne à sucre.
Après celle de la canne à sucre, la culture des bananes représente aussi la majeure partie des cultures du pays. La banane occupe 25% des exportations en valeur. Mais actuellement, cette activité est concurrencée par la production des pays de l’Amérique Latine dont le coût est nettement inferieur. Par ailleurs, les intempéries qui sévissent souvent dans cette partie du monde, ne font que ravager des hectares de bananeraies chaque année. Devant cette situation, l’Etat applique la politique « protectionniste » et accorde des subventions aux cultivateurs.
La politique de la mondialisation n’a pas épargné les filières sucre et banane de la Guadeloupe. Tout de même, elles restent les secteurs clés de l’industrie agroalimentaire de la Guadeloupe.
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